Conclusion générale

Conclusion

Ainsi, la sorcière a toujours été un objet de fascination à travers toutes les époques. Au temps des païens, celle-ci est crainte et  respectée pour ses pouvoirs, et le reste du temps, on la pourchasse de peur qu’elle nous fasse souffrir et jette le mauvais sort sur nos familles.    

Capable même de défouler des foules entières à cause des dires de l’Eglise chrétienne, son image ne cesse de grandir parmi les superstitions populaires et provoque la psychose générale par l’immense cruauté qu’elle émane, mais aussi par la peur qui s’installe au fond du cœur des humains à l’évocation même de sa pensée. C’est notamment par son côté « femme démoniaque » qu’elle attire et contribue au péché, aujourd’hui encore, même si le phénomène est beaucoup plus réservé qu’autrefois. De plus, la notion de « Mal » change sans cesse de définition, ce qui a pour effet de modifier l’image associée à la sorcellerie et à ses pratiquants. 

Artistiquement, l'auteur est naturellement influencé par le contexte dans lequel il vit, ce qui fait que l'image de la sorcière est changeante selon les époques. Cela s'applique bien sûr à la peinture et à la littérature, qui sont des arts beaucoup plus vieux que le cinéma.

Aujourd'hui, les avis divergent sur l'image que renvoie la sorcière. La fête traditionnelle d'Halloween, très ancrée dans la culture américaine et plutôt répandue en France, nous instaure dès l'enfance une image de la sorcière comme étant un personnage terrifiant. A l'opposé, des romans comme Harry Potter, à la renommée mondiale, nous brossent un portrait plus moderne et admirable de ce personnage, changeant totalement la vision que l'on peut avoir de la sorcière.

Malgré cela, la sorcière d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celle de l'Antiquité. En effet, qu'ont aujourd'hui en commun Circé et Hermione Granger si ce n'est qu'elles pratiquent la sorcellerie et sont appelées communément "sorcières" ? Plus grand chose, à vrai dire.

Pourtant, la sorcière n'a jamais cessé de fasciner, même sous sa forme terrifiante. En effet, nous avons instinctivement peur de l'inconnu, mais nous sommes également attirés et fascinés par ce que nous sommes incapables de faire nous-mêmes. Telle est la contradiction humaine. 

Pour terminer, nous ajouterons que chacun est libre de croire ou non en l'existence des sorcières, se faisant sa propre interprétation et représentation de celles-ci. Simplement, cette figure aura, depuis toujours, marqué les temps, sous des formes changeantes. 


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