Les sorcières en peinture



La sorcière et sa représentation picturale au fil des siècles :

Tout comme la sorcellerie, l’art a toujours occupé une place extrêmement importante au fil des siècles, puisqu’il contribue surtout à sauvegarder et à continuer de transmettre les précieuses histoires de nos ancêtres. C’est pour cette raison que dans cet article, nous allons vous présenter des œuvres qui mettent en avant la figure de la sorcière, afin de mieux mesurer les différents changements que celle-ci a pu subir au cours du temps.

Une figure crainte et respectée : Antiquité

A l’Antiquité, la plupart des épisodes mythologiques étaient peints sur des objets du quotidien. Ceux qui les possédaient étaient évidemment les plus riches, comme ce lécythe, (vase contenant du vin que les esclaves servaient à leurs maîtres à table) représentant la magicienne Circé.


Exposé au musée de Tarente (Tarente.Muséearchéologique)


Circé en train d’opérer, Grèce Antique, musée d’Athènes.


Ce lécythe, sans doute exécuté en Grèce, représente la magicienne Circé menacée par Ulysse (habillé en guerrier), car celle-ci veut l’obliger à boire une potion qui le rendra dépendant d’elle et qui fera qu’il restera plusieurs années captif sur son île. Derrière elle, est présent l’un des compagnons d’Ulysse qu’elle a métamorphosé en loup (puisque la métamorphose, selon Homère, est le domaine où elle excelle le plus). Musclée, sa victime qui est à la base un guerrier, connote la force et la brutalité, et le fait que la magicienne soit une figure puissante est encore plus appuyée par cet aspect. De plus, la magicienne (ou sorcière selon les dires) n’est pas encore représentée comme vielle et laide, mais très féminine, jeune, belle et sensuelle, notamment par ses habits qui la mettent en valeur, ce qui prouve que la femme a encore toute sa place à cette époque et qu’elle fascine plus qu’elle ne repousse.


Voici un second lécythe représentant Circé :

Circé préparant une potion,  Grèce Antique, musée d’Athènes.


Ici, Circé est représentée assise en train de préparer une potion, comme l’indique d’ailleurs le nom de ce lécythe, afin de métamorphoser ses prochaines victimes. En face d’elle, est représenté un homme-taureau, déjà victime du pouvoir de la sorcière. Une fois de plus, Circé est représentée belle et jeune, vêtue de beaux habits. Autre détail qui pourrait sembler peu important, mais qui au contraire, l’est : les feuilles peintes sur le dessus du lécythe représentent sans doute les ingrédients qu’elle utilisait dans ses potions.


Une image de répression et de peur : Moyen-Age


Evidemment, tout le monde connait le nom de Jeanne d’Arc. Cette jeune femme au destin exceptionnel, qui, à l’âge de treize ans, entend des « voix », qui seraient d’ailleurs celles de saint Michel, sainte Catherine, et sainte Marguerite. Celles-ci lui ordonnent de se rendre à la cour du roi afin de protéger le royaume de France de ses envahisseurs, les Anglais. Ainsi, elle est celle qui commanda l’armée du roi de France (Charles VII) lors de la période la plus sombre de la Guerre de cent ans. Malheureusement accusée de sorcellerie par ses ennemis, car il était absolument inconcevable qu’une femme aille combattre, elle meurt en 1431 sur le bûcher de Rouen (à cette époque, capitale de l’Angleterre).


Jeanne d’Arc sur le bûcher, miniature extraite des Vigiles de Charles VII, par Martial d’Auvergne, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1484.


Sur cette miniature, Jeanne d’Arc a les mains liées derrière son dos, adossée à un poteau de bois, tandis qu’un soldat anglais (on le remarque à sa tenue verte ornée d’une croix rouge, symbole de saint Michel, et à son épée pendue à sa ceinture ainsi que son carquois posé sur le sol) pointe sa flèche sur elle. Tout un attroupement de nobles et de religieux l’entourent, tandis qu’un moine (que l’on aperçoit au second plan) tient un crucifix, symbole de la Rédemption. On peut clairement voir que l’on prépare Jeanne d’Arc à son supplice final, puisque, avant d’allumer les flammes du bûcher, le bourreau enfonçait une pointe métallique dans le dos de la sorcière afin de neutraliser complètement ses pouvoirs. Bien que sur cette représentation Jeanne d’Arc n’est pas « diabolisée » par son apparence, cette miniature résume parfaitement le début de l’ère des bûchers, ainsi que la répression et la nécessité de la création de l’Inquisition.


Deux visions totalement opposées, à cause du mouvement Humaniste et de la création de l’Inquisition : la Renaissance


Michel Ange, nous le savons, est évidemment l’un des plus grands artistes de tous les temps. Humaniste de la Renaissance, et à la base sculpteur, il représentera à travers ses œuvres autant de figures chrétiennes (comme par exemple, la Pietà, qui est son œuvre la plus aboutie) que de figures antiques, étant donné que la Renaissance aime reprendre ses sujets. Mais ce que la plupart ignorent, c’est que l’artiste en question possède un caractère très fort et arrive presque à chaque fois à faire changer d’avis son client sur le sujet que celui-ci souhaite qu’il traite. Car à la base, la Chapelle Sixtine devait tout simplement représenter les saints les plus importants de la bible, et non la Genèse elle-même, ainsi que le Jugement Dernier, peint environ 30 ans plus tard.

Celle-ci est représentée d’une manière assez particulière : au centre, sont représentées les scènes fondamentales de la Genèse (création du monde, création de l’homme et de la femme, Adam et Eve chassés du Paradis, etc…), tandis que sur le côté, sont présents des médaillons représentant des scènes de la vie de Jésus, dans des triangles, les différents saints, et dans un espace entre toutes ces représentations, les figures de différents Prophètes et Sibylles antiques. Nous pouvons donc citer les plus emblématiques : la sibylle de Delphes, la sibylle de Cumes, la sibylle d’Erythrée, et la sibylle de Lybie. Evidemment, il les a toutes représentées différemment, mais voyons si Michel Ange les a peintes en accord avec l’idéologie de son temps.


La sibylle de Delphes


La Sybille de Cumes


La Sibylle d’Erythrée


La Sibylle de Lybie

 
Comparons ces représentations :



Bien que leurs positions diffèrent les unes des autres, toutes les sibylles sont représentées en train de lire des livres (ou un rouleau pour la sibylle de Delphes). (Evidemment, puisque l’étymologie du terme de « sorcellerie » remonte à l’Antiquité, et provient du latin sortifer, « qui rend les oracles », et sortilegus « prophétique, fatidique », ou « Devin », c’est-à-dire, « celui qui prédit par les sentences ou par des vers pris au hasard dans un livre », comme nous l’avons déjà dit dans l'introduction sur l’histoire de la sorcellerie.)

Ensuite, chacune d’entre elles est représentée jeune et belle, tandis que chaque muscle, chaque petit détail ajoute de la sensualité, ainsi que leur position en elle-même. (Même si cela est caractéristique de Michel Ange.) 
(Sauf la sibylle de Cumes, qui elle, est représentée vieille et forte, mais suscite autant de respect que les autres.)
Enfin, rien, dans leur représentation, ne suscite la peur, ou même la répulsion, Michel Ange n’étant absolument pas croyant en ces superstitions populaires. Il les a donc représentées de la manière la plus réaliste qui soit (par leurs habits antiques, et leur expression non diabolique). Ainsi, la sorcière n’est pas vraiment perçue comme « repoussante » dans cette œuvre.


Hans Baldung Grien, Le Sabbat des sorcières, gravure sur bois, 1510.


Malheureusement, tout le monde ne pensait pas de la même manière que Michel Ange à cette époque. Sur cette gravure intitulée : Le Sabbat des Sorcières, réalisée en 1510, son auteur, Hans Baldung Grien, représente de manière beaucoup plus réaliste l’état d’esprit qui règne partout dans l’Europe à cette époque, même si l’Humanisme est à son apogée. Car, ici, la femme est totalement diabolisée par son aspect repoussant et monstrueux.

Cinq sorcières sont représentées : Trois d’entre elles sont au premier plan, et les deux autres au second plan, mais pas pour autant moins importantes que les autres. Le cadre qui les entoure est une forêt, elle aussi inquiétante par l’aspect difforme des troncs d’arbre, et représente sans doute le fait que celles-ci sont proches de la nature. Nues, leurs corps visibles sont sensuels, sauf pour la sorcière qui lève une assiette de nourriture en offrande vers le ciel, au centre de la gravure, puisque ses seins pendent. Tous leurs visages sont semblables : allongés, empreints d’une expression perfide, animale, et pleine de folie, ils font froid dans le dos. On peut remarquer aussi, toujours au premier plan, que des vêtements et des ossements humains sont présents. Selon les superstitions populaires, les sorcières se nourrissent, une fois la nuit tombée, d’enfants humains, mais aussi d’adultes, selon leurs envies du moment. Leur attribut principal est aussi présent : le chaudron, précieux récipient indispensable pour préparer des potions infernales, tandis que l’une des sorcières est en train de voler sur un bouc, sans doute Baphomet, qui est pourtant une figure diabolique beaucoup plus représentée dans le mouvement du Romantisme Noir, au XVIIIème siècle, dont nous allons tout de suite vous parler.


Le Romantisme Noir, un courant artistique majeur dans la représentation de la sorcière


Le Romantisme noir s’épanouit surtout à la fin XVIIIème siècle et durant la première moitié du XIXème siècle, entre 1770 et 1850. Il réapparaîtra ensuite à l’époque symboliste dans une période d’affranchissement et de mutation pour le mouvement entre 1860 et 1900, et fera de nouveau surface dans l’art surréaliste entre 1920 et 1940.

Celui-ci a pour principal but de laisser le spectateur entrer de manière intuitive dans le mouvement, en interpellant ses sens et son imagination. Les illustrations présentées mettent en scène des thèmes et motifs comme les bâtisses gothiques, les paysages apocalyptiques, et les scènes transgressives. La Grande-Bretagne est la terre natale des romans noirs, et c’est aussi un pays où le système artistique est le plus libéral à cette époque. Les artistes le plus souvent autodidactes attirent l’attention du public parce qu’ils traitent de sujets peu vus, délaissés, avec notamment la figure de Satan, ainsi que des superstitions populaire comme les sorcières.

Füssli, Pandemonium, huile sur toile, musée du Louvres, Paris, 1781.


Dans le fantastique Pandemonium de John Martin, nous faisons face à un tableau impressionnant. Il s’agit de la capitale de Satan, Martin illustre des vers issus du Paradis perdu de Milton, où Satan convoque ses armées à partir à l’assaut du paradis. Le cadrage se perd volontairement à l’infini, et la lumière enflammée au premier plan dramatise la scène. Les armées maléfiques portent des armures antiques et n’ont rien de difforme ou de repoussant. On est donc dans la démesure et dans la suscitation d’un vertige devant un spectacle grandiose.

Les artistes mettent aussi en scène l’abdication de la raison en mêlant le burlesque au tragique et notamment comment l’individu poussé par le malheur perd le contrôle de lui-même. Füssli dépeint ainsi la folie, dans le tableau La folie de Kate, ou le thème du cauchemar.



Füssli, Le Cauchemar, huile sur toile, Institute of Arts, Détroit, 1782.


Dans son tableau Le cauchemar, de 1782, Füssli signe une œuvre fondatrice du romantisme, et notamment pour la figuration des puissances maléfiques. Il mêle à une scène réelle, d’une jeune femme assoupie, des éléments fantastiques (notamment le cheval à l’arrière-plan qui surgit du rideau de velours rouge). On lit aussi des détails érotiques, dans le fait que le tissu immaculé, souligne autant les courbes du corps féminin, qui lui-même dépeint ainsi fait écho au thème des jeunes femmes violentées présent dans la littérature britannique. Le démon assis qui la veille est un incube, ces démons prenant corps pour abuser des jeunes femmes durant leur sommeil. Le cheval, lui représente les pulsions animales.

Ces scènes se font l’écho des romans noirs et sadiens (qui provient notamment du Marquis de Sade, et relatif au « sadisme », étant donné les nombreuses représentations de violences perverses dans ses œuvres) qui sont visiblement connus, et certainement lus sous le manteau. La jeune et belle prisonnière représente la Vertu, la nature et la morale, défendue par les Lumières qui est profanée avec un malin plaisir.
Ici, les événements historiques et notamment la Révolution française, la Terreur et les guerres, ont raison du règne des Lumières. Le nouveau monde se perd dans une indistinction entre les croyances passées et l’idéologie révolutionnaire, alors que les frontières entre le Bien et le Mal se dissolvent.
Füssli peint aussi en 1782 le tableau Les 3 sorcières qui illustre le Macbeth de Shakespeare. Celles-ci renvoient directement l’image de la soif de pouvoir de Macbeth, le doigt pointé met en garde et annonce les terribles événements qui attendent le héros.


Füssli, Les 3 sorcières, huile sur toile, 1782.


Ici, trois sorcières sont alignées, plus ou moins présentent dans la lumière, et pointent leur doigt vers le personnage principal de Shakespeare (Macbeth), bien que lui-même ne soit pas présent sur le tableau. Leur visage est semblable : chacune possède un nez crochu (caractéristique chez la sorcière de cette époque) tandis que leurs rides apparentes, ainsi que leurs traits masculins les enlaidissent et les « déféminisent ». Leur regard semble se perdre au loin, et le vent des landes soulève les manches de leurs « tuniques » de couleur fade. Un frelon est aussi présent au-dessus de leur doigt tendu, mais plongé dans l’ombre puisque celui-ci symbolise sans doute le malheur et la douleur (par son dard, raison pour laquelle celui-ci sort de la lumière) dont sera bientôt atteint le personnage. L’atmosphère inquiétante et mêlée de mystique est notamment renforcée par la couleur sombre dominant dans le fond (un mélange de bleu et de gris très foncé).


Goya, Le Sabbat des Sorcières, huile sur toile, 1798.


Goya lui aussi se complaît à aborder le thème des superstitions populaires, avec son tableau Le sabbat des sorcières, de 1798.

Au centre est représenté Baphomet, un personnage énigmatique à tête de bouc auquel on fait plusieurs occurrences dans l’histoire de l’occultisme. Celui-ci est au centre des attentions puisque des sorcières assises en rond (à même le sol afin de représenter le caractère « inférieur » de la femme, comme nous l’avons vu dans l’histoire de la sorcellerie) qui, autour de lui, procèdent à des rites traditionnels consistant à donner en offrande des enfants au dieu cornu afin de pouvoir accomplir de sombres desseins. On remarque la présence d’un cadavre d’enfant étendu sur la gauche du tableau, tandis que l’une des sorcières tend un second enfant (qui parait en mauvaise santé par son aspect rachitique) à Baphomet. D’autres corps d’enfants sont présents en fond, mais embrochés sur un bâton. Les sorcières ont toutes des visages vieux et laids, comme dans l’œuvre de Füssli. Sur le côté gauche, en haut du tableau, est représenté un croissant de lune, symbole de la déesse païenne Hécate, mais aussi parce que les rituels de ce genre se déroulent toujours à la nuit tombée. Le personnage central renvoi surtout aux rituels de magie, à la sorcellerie, au satanisme, et à l’ésotérique (mysticisme). Etant donné que Baphomet provient des légendes juives et musulmanes, on l’associe souvent à la Kabbale. Il est aussi l’équivalent de Pan, et représente les instincts charnels et procréatifs de l’homme, raison pour laquelle il est représenté sous la forme d’un bouc, tandis qu’il est considéré comme étant une déité phallique. C’est aussi pour cette raison qu’il est désormais associé au diable, car l’arrivée du christianisme va le « diaboliser » à cause de son attribut qui représente l’un des sept péchés capitaux. La figure de Baphomet est aujourd’hui utilisée comme symbole au mouvement satanique.


Goya, Le vol des Sorcières, huile sur toile, 1798.


La même année, Goya peint un autre tableau qui a le même thème que l’œuvre précédente. Il est intitulé : Le vol des sorcières.

Au premier plan de cette œuvre, des sorcières lévitent en cercle au-dessus d’un homme recouvert d’un drap blanc. Celles-ci ont une expression de folie, et n’ont absolument plus rien de féminin étant donné que leurs traits sont essentiellement masculins : leur dos est large, leurs cheveux sont courts, et elles ne possèdent même pas de seins, comme nous pouvons le voir avec celle qui se fait porter par les autres. Elles sont vêtues de culottes colorées et de chapeaux pointus assortis. Selon les croyances populaires, elles sont en train d’aspirer l’énergie vitale et la force virile de leur victime masculine recouverte d’un drap blanc et l’air affolée, il symbolise le peuple empêtré dans ses croyances superstitieuses. L’autre homme, lui, se cache le visage, refusant d’assister à cette scène infernale, ridiculisée par Goya. L’âne présent au fond connote la bêtise humaine.

Autre sujet beaucoup plus traditionnel : la figure de Circé. John Waterhouse, lui aussi romantique noir, aime représenter les figures de la sorcellerie (ou magie) antique, et gomme totalement l’aspect superstitieux et ridicule que donne Goya à son Vol des sorcières.


John Waterhouse, Circé offrant une coupe de vin à Ulysse, huile sur toile, 1891.

Séduisante, Circé l’est sans aucun doute. D’ailleurs, John Waterhouse nous le montre par la robe fluide que la sienne porte, laissant apparaître ses courbes féminines et sensuelles. Son visage est juvénile, tandis que sa position reflète une certaine domination, notamment par son regard, et aussi par sa tête quelque peu renversée. Dans l’une de ses mains, elle tient une coupe de vin qu’elle offre à Ulysse qui s’avance d’un air méfiant, que l’on peut apercevoir grâce au miroir circulaire derrière elle, et aussi grâce auquel on peut remarquer son bateau affrété sur son île mystérieuse, et que l’entrée de son palais est encadré par de hautes colonnes de marbre, symbole même de l’Antiquité.

Dans son autre main, elle tient ce qu’il semble être une baguette magique. L’aspect « majestueux » de cette magicienne (ou sorcière) et aussi appuyé par la place que celle-ci prend dans cette toile, nous donnant l’impression que sa taille est immense, tandis qu’elle est assise sur un volumineux trône de bois sculpté avec des lions, symbole de puissance et d’autorité, et qui renvoient surement aux félins qui vivent autour de sa demeure, autrefois des hommes qui auraient affrétés leur bateau sur son ile. Sur la gauche de celui-ci, repose un sanglier qui nous renvoi à l’épisode de la métamorphose de compagnons d’Ulysse à qui elle redonnera l’apparence après un an de détention.
A ses pieds, reposent d’innombrables fleurs, nous renvoyant peut-être au fait que la magicienne est très attachée à la nature, alors que, devant, est aussi représenté un trépied avec une sorte de « récipient » dans lequel infuse une potion qui retiendra longtemps Ulysse à ses côtés.


Et aujourd'hui ?

De notre temps, aucun courant artistique ne s’impose réellement, la peinture et l’art s’étant généralisé et étant devenu accessible à tout le monde. De plus, la sorcière n’est plus vraiment un sujet assez « intéressant » aux yeux des nouveaux artistes. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à lire notre article suivant consacré au cinéma, autre art où la sorcière a su prendre une véritable ampleur.